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Pistes pour gagner sa vie de musicien·ne
#29 - Dépenser moins mais créer plus
Je me disais que je devais lever le pied, mais me voilà parti pour un article plus long que d’habitude et sur un sujet douloureux pour beaucoup d’artistes !
Ça t’intéresse car tu aimerais savoir comment faire rentrer plus d’argent avec tes talents, et comment dépenser moins d’argent pour créer plus.
La plupart des musicien·nes échouent car ils pensent qu’un article et une poignée de “conseils” suffisent pour atteindre leurs objectifs.
Après un dernier article très orienté marketing, et quelques uns un peu plus tôt autour de la santé mentale des musicien·nes (passion, anti-burnout,…), j’aimerais discuter des solutions que l’on peut mettre en place quand on est musicien·ne, que l’on veut produire sa musique, alors que l’on ne peut pas dépenser beaucoup d’argent.
Un aspect économique qui pourrit la vie de bien des artistes. C’est délicat d’aborder le sujet sans parler de politique. En même temps, parler de politique dépasse les contours que je me suis fixé pour cette newsletter (et pourtant je brasse large !). Donc je vais simplement recommander à ceux que ça intéresse l’analyse néo-marxiste nuancée de Pierre-Michel Menger.

Même sans parler de politique, ça reste un sujet compliqué pour lequel il existe autant de réponses que d’artistes. Cet article va aborder les choses d’un point de vue lointain. Tu ne trouveras pas ta réponse toute faite. Par contre la lecture de cet article t’amènera peut-être à considérer de nouvelles sources de revenus/d’économies. À faire évoluer ta stratégie.
Je t’invite à croiser la lecture de cet article avec d’autres plus tactiques, plus micro. Ça te permettra de monter en compétence, de gagner en confiance, sur des domaines/tactiques précises comme le branding, la rédaction d’une biographie, l’océan bleu, ou encore comment trouver plus de dates et de professionnels.
Car la plupart des tactiques sur lesquelles j’ai déjà écrites peuvent être utiles et mise en oeuvre quelque soit la manière principale de générer un revenu que tu cherches à poursuivre. Quelque soit la stratégie décidée.
Certaines tactiques seront plus importantes que d’autres en fonction de la stratégie de développement que tu choisis. Par exemple si ton objectif est principalement de gagner de l’argent grâce à des sites comme Patreon, une newsletter, bref un contact direct avec tes fans, l’article sur le branding va t’être beaucoup plus utile que celui pour trouver plus de dates.
Je tiens à remercier (une fois n’est pas coutume) Charlotte Cegarra et sa réponse à une discussion sur les coûts de l’informatique, du mix,… ça m’a donné envie de traiter les différentes manières de gagner de l’argent en tant qu’artiste de nos jours, et partager quelques alternatives pour produire à moindre coût.

Exploration
J’avais prévu de beaucoup plus écrire dans cette partie. Malheureusement, la plateforme que j’utilise pour mes newsletter commence à faire apparaître de messages d’erreur car le texte est trop long…
Du coup, je te propose de faire comme si tu étais au restaurant : je vais te présenter le menu de ce dont j’aimerais parler, je te laisse me faire un retour sur ce qui t’intéresse.
Si ça intéresse, j’écrirais, sinon, ce sera pour une autre fois !
J’avais prévu de passer en revu plusieurs fausses conceptions populaires auprès des musiciens, mais très nuisibles à leur morale et à leurs économies :
“tu es obligé de suivre ce que veut l’industrie pour avoir du succès”
“ton succés économique dépend de la qualité de ta musique”
“pour réussir tu dois être partout à la fois”
“Un vrai artiste est forcément pauvre”
La plus dangereuse des fausses conceptions : “il existe une solution unique qui résout les problèmes de tous les musicien·nes, quels que soit leurs ressources, leurs objectifs, et ça s’appelle XYZ.”
Fais-moi signe sur ce que tu aimerais que je développe.
Faire rentrer de l’argent
Pour ne pas y aller par quatre chemins : le système dans lequel nous évoluons fait que gagner de l’argent est devenue une priorité pour beaucoup de monde.
Même si c’est un sujet intéressant, je vais laisser ce côté les questions politico-économiques sur lesquelles j’ai plus d’opinion que d’expérience.
Garde en tête que je survole de très loin des sujets compliqués que j’essaie de simplifier en quelques lignes. Il y aura des simplifications. Je lirais avec plaisir tes retours et demande de m‘attarder sur une façon particulière de gagner sa vie avec sa musique.
Dates et merch’
C’est économiquement ce qui est le plus facile à comprendre. L’artiste met au point un service (il peut faire vivre à l’audience un spectacle) et à fabriqué des produits (ses CDs, tote bag,…). Il les vends à ceux qui sont intéressés.
Parfois il engage des musiciens pour l’accompagner dans la création du service, des fournisseurs divers pour réaliser le merch, mais l’idée générale reste la même.
Il y a beaucoup de monde sur le circuit public (être programmateur en IDF de nos jours ça veut dire recevoir plusieurs centaines de demandes de programmations par semaines dans sa boîte mail).
Il existe aussi un circuit privé plus difficile à intégrer, sur lequel il y a moins de musicien·nes, moins d’enjeu et plus d’argent. À ne pas négliger.
Actions culturelles
Trop peu exploitées, les “action Q” peuvent permettre à un artiste de renouveler son intermittence sans devoir enchaîner des dates difficiles à trouver et qui demandent beaucoup d’énergie.
Les actions culturelles peuvent prendre pleins de formes différentes, auprès de publics différents : avec ou sans représentation, représentation publique ou privée, public scolaire, de personnes âgées, défavorisées, dans le milieu carcéral, les instituts médico-sociaux,…
À la différence des dates “classiques”, elles demandent plus d’intérêt pour le contact humain, pour la médiation culturelle, pour interagir avec le milieur institutionnel, pour partager et parler de son travail,… Un ensemble de qualités humaines nécessaires, que n’ont et que ne cherchent pas forcément à développer tous les artistes.
Streams
Tu as du mal à crroire que tu vas réussir à gagner beaucoup d’argent avec les streams vu que les artistes sont payés au lance-pierre ? Tu as très probablement raison. Mais ce n’est pas pour autant que c’est à négliger.
Prenons un revenu moyen de 0.003€ par stream. Si tu en génère 2000 dans le mois, tu auras gagné de quoi acheter un café. Si tu en génère dix fois plus que ça, ça fait 60 euros.
Ce n’est pas suffisant pour en vivre, même avec 200’000 streams par mois. Mais là on se met à parler d’un revenu (600€) qui n’est plus négligeable et qui s’ajoute aux autres sources. C’est tro peu, ça mériterait d’être plus., lle système devrait être plus transparent, il y’a la question des faus streams. Hélas ce n’est pas l’objet de l’article d’auourdhui. Ça métie un article intégral.
Je déconseillerais à tout artiste que j’accompagne de penser que ça pourrait lui suffire, mais je lui déconseillerais aussi de boycotter sans avoir une autre raison que celle de ne pas être satisfait de la situation actuelle. (Et non…. je ne parlerais pas du géant vert, des 1000 écoutes minimum pour être monétisé,… pas maintenant).
Synchro
Peut représenter des revenus négligeables, mais permet aussi de toucher une fortune.
Pour parler de ce que je connais, le label Tôt Ou Tard où j’ai travaillé à failli mettre le clef sous la porte peu de temps avant de m’embaucher. Puis il y a eu la synchro d’un titre de Yaël Naïm :
Quand une marque de l’envergure d’Apple achète des droits pour associer un morceau à sa pub qui sera diffusé partout dans le monde, plusieurs fois par jours, pendant des mois,… ça rerésente beaucoup d’argent. Assez pour sauver tout un label de musique et en faire le premier label indépendant de France quelques années plus tard.
De l’autre côté, une campagne Groover m’a permis de placer la version instrumentale (donc besoin de faire un nouveau mix) d’un titre - sur lequel j’ai passé des centaines d’heures de composition et de production entre Nanterre et Berlin - dans une banque de son utilisés pour les montages d’émissions types D&CO sur M6. Tu sais : les plans de 30 s où il y a une petite musique sous la voix off.
Ça m’a rapporté entre 20 et 30€ en tout. Et ça ne me raportera pas plus.
Deux exemples pour illustrer le fait que l’édition est une grosse loterie. Avoir des contacts y est important, mais ce qui compte plus que tout sont la qualité, la productivité (qui permet de jouer beaucoup de fois à cette loterie) et la fiabilité. Car ce sont les trois facteurs auxquels sont les plus vigilants les “music supervisors”.
Donner des cours
Une activité importante pour de nombreux artistes et un source de revenu très noble. C’est essentiel pour l’avenir de la musique d’avoir des gens qui soient doués pour transmettre leur savoir-faire.
Les musicien·nes qui gagnent surtout leur vie de cette manière pensent parfois qu’ils ont échoué alors que parmi toutes les autres sources de reveus c’est assurément celle qui propage le plus la créativité.
La tension entre tradition et modernité est une constante de la personnalité créative : c’est plus facile de casser les codes dont on a conscience, et faire un lien avec ce qui est familier pour le public suscite plus d’émotions positives.
Travailler avec un·e artiste expérimenté permet de développer cette tension.
Patreon & crowdfunding
L’idée généralede ces systèmes (Patreon, Ulule, KissKissBankBank, Ko-Fi, Tipeee…) c’est que ton audience y
dépense plus que ce qui est demandé sur d’autres plateformes
achète des trucs exclusifs / en avant-première
Ça peut-être quelque chose de plus facile à développer si tu as une communauté de fans très engagés plutôt qu’un grand public qui te soutien pas vraiment. (Pour celleux que ça intéresse de creuser, la théorie des 1000 fans)
La réalité est un mix
Cette liste n’est pas du tout exhaustive, (on pourrait y intégrer par exemple les droits d’auteurs qui tombent à chaque diffusion de l’oeuvre, que ce soit à la télé, en live, en club….une source de revenus importante) mais faire une liste n’est pas tellement le but de cet article.
Mon objectif est plutôt d’attirer ton attention sur des sources de revenus que tu as peut-être négligées alors qu’elles ne seraient pas très dur à mettre en place pour toi.
Le plus important, c’est de ne pas perdre de vue que la réalité des revenus des artistes est souvent un mix de quelques unes de ces sources, et qu’il est utile d’être flexible selon les évolutions de son environnement et de ses envies personelles.

Voilà par exemple que j’ai partagé il ya quelques mois, et on pourrait encore parler de nombreuses autres sources de revenus potentiels
Faire sortir moins d’argent - mon expérience
Dans cette dernière partie, plutôt que de continuer à être généraliste/stratégique, je vais au contraire discuter d’un point tactique très précis et très personnel. Mais qui peut te servir : Comment faire des économies côté MAO ?
Gratuit
Qu’il s’agisse d’un logiciel de MAO (ou DAW pour Digital Audio Workstation) ou d’un plugin en particulier, dans la majorité des cas il est possible de télécharger une version d’essai gratuite qui dure 30 jours.
Il y a aussi des version gratuites de certains logiciels (par exemple Ableton Live Lite) qui sont restreintes au niveau des fonctionnalités, mais pas restreintes dans la durée. Ableton Live Lite est une licence d’utilisation partielle qui accompagne la plupart des claviers MIDI vendus sur le marché.
Il n’y a pas de réponse universelle à quel est le meileur DAW. Mais ils vont tous être plus ou moins pensé pour répondre à tel type de besoins. Plutôt que de partir d’une recommandation généraliste, part de ce dont tu as besoin, de là où le feeling te conduit, et de tes ressources.
Piratage
Vu la zone grise administrative dans laquelle doivent évoluer les musicien·nes en développement, vu le peu de moyens, vu le prix de certans plugins, vu les pratiques dans le milieu, je ne pouvais pas éviter ce sujet.
Quelques mois après avoir installé la version Lite de Ableton, je me suis senti à l’étroit et j’ai commençé à utiliser des versions craquées pendant plusieurs années. Mais jamais dans une optique professionnelle. Pas pour gagner de l’argent.
Au bout d’un moment, ça m’a saoulé de devoir de temps en temps installer de nouveaux cracks, ou laisser tomber certains nouvelles fonctionnalités qui étaient sur les nouvelles versions. Je pouvais bénéficier d’une réduction car j’étais dans une école, donc j’ai sauté sur l’occasion. J’ai acheté le logiciel a moitié-prix. Ça correspond au moment où j’ai fait mes premiers sous en vendant ma musique.
C’est plus comfortable avec un version officielle, j’ai eu moins de soucis de stabilité ou de compatibilité, mais est-ce ça vaut les 600+€ d’une licence intégrale ?
J’ai ma question, je te laisse ta réponse.
Se ruiner dans les plug-ins
J’ai la chance d’avoir un sclérose en plaques depuis plus de dix ans qui a rendu la pratique de la guitare très désagréable. Ça m’a permis de faire de belles économies ! Un ampli par-ci, une pédale par là, ça monte vite !
Mais ça n’empêche pas, en tant que musicien, d’être fasciné par l’acquisition de matos supplémentaire. C’est dans l’intérêt des vendeurs d’instruments et de matériel musical de te faire croire que tes problèmes seront réglés si tu dépense X euros chez eux.
C’est de bonne guerre. Mais il faut :
en être conscient
utiliser les versions d’essais et possibilitées de tester
être vigilant sur les promotions : le black friday est souvent l’occasion de faire de bonnes affaires niveau plug-ins, mais il faut impérativement décider d’un plafond maximum de dépense pour cette journée avant d’éventuellemet acheter quoi que ce soit. Sinon tu dépensera trop d’argent sur quelque chose que tu utilisera très peu.
Liste de plug-ins gratuit
Je sais que ça ne va pas servir à tout celleux qui reçoit cette newsletter, mais certain·es trouveront ça cool !
Avant de lister quelques plugins gratuits que j’utilise, voici les points positifs et négatifs d’utiliser des instruments et effets que tu ne trouve pas de base dans ton DAW.
Points forts / faibles
La manière dont tu utilise un outil compte plus que l’outil lui-même. Tout ce que tu pourras faire avec un plugin gratuit ou payant tu aurais pu le faire avec les effets de base du logiciel (que tu utilise, Ableton, Logic, Cubase, FL,…). Les effets et intruments de base sonnent bien, sont créatifs et ont un énorme potentiel.
Le plus important c’est d’apprendre comment fonctionne l’outil. Comment fonctionne ton logiciel, comment entendre un compresseur, écouter le mix général avec attention pour identifier ce qu’il faut améliorer,… La formation.
Il y a plein de choses dans ce domaine sur internet. Dont la qualité n’est pas toujours égale. Je peux recommander de suivre des gens comme Arnaud Kervarec, Conor Dalton (un enseignant à Catalyst), la newsletter “mastering the mix” (un peu trop commercial, mais de bons articles)… Ce qui va vous faire sentir à l’aise avec un formateur plus qu’un autre dépends de préférences personnelles.
Être à l’aise, vouloir apprendre, s’amuser en apprenant, est capital.
La dernière chose que je dirais sur le formation, c’est qu’il est essentiel de solidifier les bases : comment entendre les subtiles différences émotionnelles que l’on peut créer avec un effet de base. Et je trouve qu’à ce niveau cette vidéo vaut son pesant de cacahuètes ;
Ce qui peut arriver, c’est que tu tombe sur un plugin qui ne fasse pas parti de ton DAW et que tu trouves plus sympa, joli, intuitif, que tu sente plus d’atomes crochus avec un effet que tu dois télécharger ailleurs, qu’avec les effets de base. Dans ce cas là, mieux vaut l’utiliser.
Il n’y a pas une grande différence objective (le son que tu peux obtenir) entre les plugins, quelque soit leur origine, par contre il y a des différences subjectives (tu aime plus telle interface, telle autre qui cumule différentes fonctionnalités ensembles,…) et ces différences subjectives peuvent t’aider à plus rapidement trouver le son que tu cherche. Tu auras besoin de moins de temps pour créer ce que tu veux entendre.
Je sais pas toi, mais je peux perdre une idée trés vite. Les idées musicales, celles qui ont à voir avec la texture du son, sont rarement des choses possibles à décrire avec des mots. Donc quand j’ai une idée, c’est capital que j’arrive à la capturer très vite, avec un son qui ressemble à ce que j’ai en tête, que je peux choisir très vite, et que je sais comment raffiner ensuite.
Pour autant, je ne pense pas que ce soit utile pour tout le monde de pouvoir utiliser plein d’alternatives gratuites. Parce que ça risque de te détourner de l’importance de savoir utiliser tout ce que tu télécharges. Ça peut vraiment faire plus de mal que de bien.
Du côté négatif, utiliser plein de plugins peut causer des problèmes de stabilité (je n’utilise plus TDR Nove qui s’est mis à quitter Ableton dès que je l’ouvre, un soucis temporaire qui demade jute de désinstaller réinstallef, mais la flemme, je préfère faire autrement et faire plus de musique). Sans aller dans le détail, tu peux vite te retrouver à faire plus d’informatique et moins de musique.
Le fait d’avoir plein de choix différent va aussi te paralyser. Si tu as 500 samples pour un son de grosse caisse, mais que tu n’as aucune idée de comment les utiliser, ni de ce que tu veux, tu vas te retrouver à tous les essayer un par un plutôt que de faire de la musique avec ce que tu as.
Je distingue trois cas de figure :
Tu démarres dans la production et la MAO. Tu es pressé·e· par le temps et/ou par l’argent, tu ne comprends pas vraiment l’utilité des différents outils gratuits qui sont déjà dans ton DAW, mieux vaut ne même pas lire la fin de ce mail.
Tu es atteint d’une pluginite aïgue, tu as déjà 20 types de compresseurs différents,… Je compatis : j’ai été comme ça aussi. Je n’ai aucune raison de penser que ce soit une mauvais stratégie pour affiner son son, je n’ai aucune raison de penser que ce soit la seule façon non plus. Peu importe ce que je vais écrire, tu vas regarder la suite de l’article, voir si il y a quelques chose dans la liste que tu ne connais pas (peut-être Isol8) et tu vas continuer ta route. Et c’est ok.
Tu hésites. Tu as un peu d’expérience en MAO, et tu veux tremper un peu les pieds dans le domaine sans te noyer complètement, tu comprends la plupart des outils gratuits mais c’est pénible pour toi de les utiliser, tu veux chopper quelques trucs utiles pour gagner un peu de temps par-ci par-là ?
Alors voici mes recommandations :
Ce développeur fait un travail génial et rend accessible gratuitement trois de plug-ins de qualité (facile à coprendre, sonnent bien, bon prestes pour le spacemodulator,…) ; FreqEcho (delay), Spacemodulator (modulations type flanger etc…), Supermassive (réverb).
Les deux premiers sont pour moi incontournables, vu la grosse influence dub de mes productions.
C’est une source top selon moi, le développeur derrière cette marque est surtout présent sur Patreon et distribue de nombreux plugin sur le mode du "“Pay what you want” (paie ce que tu veux, y compris 0).
J’utilise seulement deux de ses nombreux plugins : ceux qui me permettent de faire plus rapidement rapidement, de façon satisfaisante, un travail simple.
FetDrive, que j’ajoute en général à mes pistes retours pour booster et rajouter un peu de caractère.
Steq, un equaliseur semi-paramétrique vite-fait bien-fait : de haut en bas un bouton pour les mid, un pour choisir où on veut que soient les mid, un bouton pour les graves, un bouton pour les aïgus, un bouton pour la quantité de compression optique qu’on veut ajouter à un signal.

Idéal quand tu as 7-8 pistes de saxophone qui jouent en harmonie : tu as envie de tous leur apporter un traitement sonore légèrement différent qui les individualisent, mais que tu n’as pas envie d’y passer trop de temps ni de CPU (l’utilisation du processeur).
Trois plugins utiles, surtout pour le mastering, en fin de chaîne. Il s’agit de TDR VOS Slick EQ (EQ), TDR Kotelnikov (compression), TDR Nova (eq dynamique).
Un plugin assez génial à mettre sur le master. Il ne changera pas ton son, mais t’aidera à faire quelque chose de beacoup plus important : à mieux écouter. En un clic tu peux retirer les subs, les aïgus, écouter tout en mono, écouter seulement les sides,… grosso modo un mix entre le plugin “utility” disponible sur Ableton de base et un equaliseur.

Encore une fois, ce n’est pas un plugin qui va te permettre de modifier ton son, mais de voir une représentation graphique de ce que tu joues. Pourquoi ça lputôt que l’outil de base d’Ableton (Spectrum) ? Il y a surement une bonne raison, mais sans faire un peu de recherches, je n’en ai aucune à donner.

Pour finir un instrument qui me sert surtout quand je veux faire de la création rapidement. Le son n’est pas particulièrement incroyable, je pense que ça n’a jamais été mon choix final sur aucune de mes prod, mais ça a été le point de départ de nombreuses d’entre-elles.

Je connais la plupart des presets, comment ça fonctionne et comment obtenir ce que je veux rapidemment. Plus rapidemment qu’avec les instruments et effets de bases du logiciel.
Pourquoi ? Absolument aucune idée !
Est-ce que c’est ce qu’il te faut ? Même réponse !
Je pourrais en ajouter d’autres, mais je pense que c’est bien de chercher un peu par soi-même (en général, on finit par trouver ce qu’on cherche, la beauté c’est qu’on ne cherche pas tous la même chose.

Assez rapidemment, on s’apperçoit que plein de plugins gratuits sortent en permanence de tous les coins et on a la flemme de tous les tester 🤷 en tout cas c’est mon cas
Et comme je le disais, quand on a trop de choix on finit vite submergé par les possibilités. On passe plus de temps à télécharger et installer des choses qu’à faire de la musique… 😨
Conclusion
Je l’ai déjà dit dans cet article, mais je me répète : Tire partie des opportunités et promotions quand un service se lance ! C’est un bon moyen de tester avant d’acheter, de voir si ça permet de bien répondre à tes besoins,…
En parlant de ça : Pour réserver un entretien découverte, c’est par ici !
Qu’est-ce que tu as trouvé le plus utile dans cet article ?
Pour la suite, je vais repartir sur un rythme toutes les deux semaines 😉
Prends soin de toi,
Ludo
Comment te parler d’argent ?